Abdelkefi : aucun marché conclu avec l’UGTT pour limoger Jalloul
Fadhel Abdelkefi, ministre de l’investissement et de la coopération internationale et ministre des Finances par intérim a indiqué aujourd’hui, 1er mai 2017 lors de son passage dans Midi Show a rejeté le fait de parler de calculs et de ce qui a gagné ou perdu après le remaniement partiel.
Abdelkefi a démenti le fait qu’il y a eu un marché conclu entre le chef du gouvernement et l’UGTT autour du limogeage de Néji Jalloul. Le ministre a rappelé que Néji Jalloul a reconnu à plusieurs reprises qu’il était fatigué après les multiples problèmes qui ont eu lieu dans son ministère.
Un homme dangereux
Fadhel Abdelkefi a indiqué que certains ont averti le chef du gouvernement car il représente un danger. «J’estime plutôt que le chef du gouvernement me fait confiance. Malgré les difficultés je suis confiant du fait que Youssef Chahed réussira car il n’a pas vendu des rêves. Il est toujours réaliste et il œuvre à la mise en place d’un plan de travail économique. Il est aussi capable de résister aux contraintes et aux problèmes sans céder. Au sein de cabinet, le gouvernement est en train de tester des solutions et il finira par proposer des réformes réalisables.
Le ministre de l’investissement et de la coopération internationale a noté que les prémisses de reprise commencent à être visibles. Le tourisme est en train de reprendre. Idem pour la production industrielle.
Pour le ministère des Finances, Fadhel Abdelkefi a noté qu’il s’agit d’un devoir de prendre l’intérim. Actuellement, nous avons la tâche de la planification et des finances. Ces tâches étaient déjà réunies à l’aube de l’indépendance mais le fait d’assumer les deux responsabilités en même temps n’est pas facile. J’aurais aimé reprendre le même organigramme des anciens ministères mais actuellement ceci prendra des années et nous n’avons plus le temps.
Au ministère des Finances, nous avons des priorités et des engagements à respecter surtout avec le FMI et la Banque mondiale. Avant septembre nous devons aussi tracer les grandes lignes du budget de l’Etat. Nous devons hiérarchiser les priorités, a-t-il assuré.
Fadhel Abdelkefi a assuré aussi qu’il n’a pas d’ambitions politiques.